[Ayena] Une envie de renouvellement de garde-robe

Dernière édition par hersent le Jeu 2 Jan 2014 - 19:21, édité 1 fois

La Champenoise n'avait pas mis les pieds depuis fort longtemps chez DECO et pourtant elle aimait le style des artistes.
Elle entra dans le salon d'accueil et en attendant que quelqu'un vienne, elle s'installa sur un fauteuil pour feuilleter les grimoires où les artistes exposaient leurs oeuvres.

Dernière édition par hersent le Jeu 2 Jan 2014 - 21:56, édité 1 fois

[Je crois que je n'ai pas saisi la démarche^^]

J'ai feuilleté les catalogues des artistes et mon choix s'est arrêté sur une adaptation de Ayena, le modèle 38.

J'aurais aimé avoir la cotte de couleur lie-de-vin si c'était possible:

Spoiler:

La coiffure présentée avec le modèle me convient tout à fait (la tresse sur le côté)

Pour terminer, je vous donne mes mensurations
(le screeen)

Spoiler:

Ornice la petite vendeuse laissa la cliente entrer et parcourir les galeries à son aise. Elle goutait particulièrement regarder les clientes hésitantes. Certaines parfois se mordaient les lèvres ou comptaient leur argent avant d'oser passer commandes.

- Bonjour. Et bonne année mille quatre cent cinquante deux, madame.

Sourire.
La cliente enchaina sur sa commande.

- Bien. Je note, alors. Avez-vous un délai, madame ?

[HRP : vous pouvez lire ceci, ça vous aidera probablement.
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Une jeune femme arriva alors qu'elle faisait noter son régisseur la commande qu'elle comptait passer:

Bonjour à vous damoiselle et tous mes voeux de bonheur, santé et réussite pour cette nouvelle année mille quatre cent soixante deux.

Elle regarda son régisseur vérifier ses indications:

Aheum, un délai. Les couturières doivent avoir beaucoup de travail mais serait-il possible d'avoir livraison de la tenue d'ici deux semaines? Je ne veux pas être pressante, mais au moins que je puisse arborer cette jolie tenue hivernale avant la fin de la saison froide.

Elle sourit, soulignant ainsi qu'elle plaisantait.

Je vous remercie pour votre bon accueil. Mon régisseur passera aux nouvelles.

[HRP: merci de m'avoir ôté l'épine du pied, je n'avais pas prêté attention à cet encart pratique Embarassed

]

- Soit. Bon voyage, madame.

Et Ornice, trouvant tout de même que le délai sera un peu juste, envoya le tout à Ayena de Talleyrand qui, comprenez ou ne comprenez pas, fit cela très rapidement.

On fit donc envoyer un petit courrier à Hersent, lui disant que sa commande était prête et en attendant qu'elle arrive, on fit défroisser la tenue sur un petit mannequin de bois.

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Courrier reçu et la Champenoise se rendit joyeusement à l'atelier.

Dans le salon d'essayage, elle vit le mannequin arborant la tenue commandée. Elle fut ravie de l'effet produit par le rouge framboise qu'elle avait souhaité.

Bonjour Maistre Ayena! Je suis soufflée par la joliesse et la finesse de la tenue que vous m'avez cousue. Le rouge est comme le le souhaitais: il éclaire l'hiver avec douceur.

Elle s'approcha du mannequin et toucha avec délicatesse la douceur des tissus et de la fourrure. Elle était parée pour l'hiver et elle en aurait sautillé de joie;

Combien dois-je à l'Atelier pour cette petite merveille?

Ornice sourit et se retient de rire :c'est la première fois qu'on la confond avec Maitre Ayena de Talleyrand. Il faut croire que la cliente est vraiment subjuguée par la tenue et qu'elle en perd son latin parce qu'entre une vendeuse malingre et une baronne généralement richement habillée, il n'y a pas de confusion possible. Mais pour ne pas mettre la cliente dans l'embarras, elle ne la reprend pas. Et puis après tout... C'est bien agréable !

- Cela fera sept cent écus, madame. Et je transmettrai vos compliments, qui sont charmants...

Ha, finalement, elle n'a pas pu résister !

Oups, elle s'était tellement perdue dans la contemplation de la tenue qu'elle n'avait pas fait attention que ce n'était pas la couturière qui lui parlait mais l'hôtesse d'accueil. Quelle cruche! Bon, tant qu'il n'y avait pas mort d'homme, elle doutait qu'on lui en tienne rigueur.

Je suis confuse dame, vraiment, je ne sais pourquoi j'étais persuadée que Maistre Ayena en personne était présente. Sans doute parce que son empreinte est tellement forte dans sa création que sa personne est présente près du modèle réalisé.
Je vous remercie vivement pour la transmission des compliments.

Elle sortit de sa besace de voyage, une lourde bourse en cuir bien solide qu'elle posa sur le comptoir: le compte y est. Mais par prudence, vérifiez, on ne sait jamais... mon intendant peut être très étourdi.

Elle regarda son majordome s'occuper de récupérer le paquet, elle souriait, savourant à l'avance le plaisir qu'elle aurait à porter la tenue.

Ayena entendit parler des compliments et s'en réjouit. C'était là le plus beau des paiements que d'être remerciée chaleureusement et sincèrement pour son oeuvre.

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