[RP]Pour une désespérée, y'a moyen vous croyez...?

Des pas dans le couloir de l'entrée.

Tiens, voila quelqu'un. Allons voir.

Elle écrase un bâillement. A rester trop longtemps assise, elle a dû s'assoupir. Vu la provenance des pas, ce ne pouvait pas être une des couturières, chacune s'étant retirée dans son atelier. Peut être Ornice ou Flora, vu qu'elle était seule pour le moment dans le salon des hôtesses ...

Mais non, ce devait être une cliente. Une jeune femme, des croquis sous un bras, un bébé sur l'autre hanche détaillait les décors du hall.

Elle toussota pour avertir de sa présence.

Hum ... Bonjour. Je me présente, Eulalie, hôtesse d'accueil icelieu. Puis-je vous renseigner?

«Oh, bah je n’ai pas eu à attendre longtemps. »

Pensée d'Olympe.

S

ursautant à moitié, elle se tourna doucement vers la personne qui venait de se présenter à elle. Gênée, parce qu’après tout, ça ne se fait pas de regarder partout comme elle venait de faire, elle fit un sourire polie avant de s’approcher d’elle, tranquillement.

-Oh… Pardonnez-moi, mais… Je… Ne vous ai pas vu, en entrant…

Elle fit un petit sourire avant de poursuivre.

-Je ne nomme Olympe d’Opale d’Escayrac, et je souhaiterais passer une commande d’une robe de mariée. Je… J’en avais déjà une d’ouverte, à l’atelier des Doigts d’Or, mais… j’ai dû annuler la commande, je n’ai guerre eu de réponse depuis presque 6 mois… Et ça commence à faire long… Pensez-vous que l’on pourrait répondre à ma requête ici ? Nous n’avons pas encore de date précise, nous attendons d’avoir les tenues.

- S'il est question de mariage, venez avec moi.

Ornice était une jeune vendeuse qui ne payait pas de mine. Physionomie discrète, voix fluette, regard un peu idiot. Mais mine de rien elle aimait son métier... Et elle aimait les couturières. Une sorte de groupie avant l'heure. Aussi commençait-elle à connaitre les préférence de chaque Maitre et à savoir répartir les commandes comme personne.

Petit sourire commercial quand même et Ornice prend le relais d'Eulalie en lui adressant un signe de tête. Ornice aimait bien Eulalie aussi. Et c'était pas rien de le dire parce que généralement, elle n'aimait pas les hôtesse. Et toc.

Une petite salle discrète fut ouverte et la future mariée installée.

- Je suis Ornice, vendeuse icelieu. Je vous écoute tout m'expliquer par le menu. N'omettez rien.

Wai. Ornice est en mission spéciale quoi.

«Ah, je vais voir si elle intéresse vraiment …»

Pensée d'Olympe.

S

uivant la jeune femme, la poupée de porcelaine se mit à sourire, dans ses pensées. Elle allait pouvoir enfin avoir sa robe dans quelques temps, si encore le modèle plaisait. Elle s’installa doucement une fois arrivé dans la pièce, et elle fit un sourire à la demoiselle, tendant le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] croquis.

-J’aimerais que le haut soit pareil que ça. J’aime énormément le bustier et les manches. Est-il possible que le devant du bustier soit rouge, les manches et le reste blanc, et que les deux bandes entourant la partout rouge soit couleur or ?

Elle tendit le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] croquis.

-Et voici pour le bas. Le dessus blanc, mais l’intérieur rouge. Serait-il possible de parsemé les pans blanc de petit nœud rouge ? Pour le contour des pans blanc, couleur or, si possible.

Elle se mit à sourire, génée.

-Je ne sais si je suis vraiment clair dans mes explications… Je vous donne mes mensurations ?

Hrp a écrit:: Pour la coiffure, j’aimerais quelques chose comme ceci : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
En blond, mais pour la fleur je ne sais si ça rendrait bien. Peut-être essayer avec un nœud comme sur la robe ?
Concernant les bijoux, j’aimerais beaucoup un simple ras-de-cou blanc, comme un ruban. =)

Ornice regarde les croquis avec attention, ne coupant jamais la parole à sa cliente : elle la laisse exposer ses souhaits. Elle tique légèrement en entendant parler d'or et se demande si la cliente a conscience que le prix de la création sera ainsi multipliée par deux sinon trois : il faudra faire une allusion au montant qui a vu de nez devrait être élevé.

- Si, c'est clair : bustier rouge au centre, or sur les côtés, manches blanches. Jupon vertugadin rouge, surmonté d'un autre, fendu, blanc. Galon d'or. Des noeuds rouges.

Pour les noeuds, Ornice trouvait que c'était de mauvais goût, mais après tout la cliente était reine.

- Voudrez-vous une coiffe assortie, madame ? Vous serez l'attention du rouge, vous grandir d'une coiffe pourrait être judicieux...

Petit sourire.

- Maitre Ayena est une adepte des hennins, par exemple. Mais si je peux me permettre, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] mettrais en valeur la robe, à mon avis.

Puis, se reprenant, et glissant par la même occasion une allusion au prix et surtout à la capacité de payer de la future mariée...

- Ah moins que vous ne préfériez symboliser la pureté de la toute jeune épouse auquel cas des cheveux libres seront parfaitement à propos. Tout cela dépend bien évidement de votre rang, madame. Nous voulons tous "le meilleur" pour ce jour béni entre tous, je vous écoute donc.

Pendant qu'elle parle, elle a sortit un maitre mesureur qu'elle fait vaguement tourner autour de la cliente avant de gribouiller deux trois choses dans la marge des croquis : pour les mensurations, c'est bon.

Ha. Il allait falloir parler du délai, aussi.

HRP:

Spoiler:

« Ah… oui… fallait parler de ça aussi… »

Pensée d'Olympe.

L

a jeune femme fit un petit sourire en entendant le récapitulatif.

-Oui c’est bien ça !

Elle écouta ensuite attentivement concernant la coiffe, et elle plissa très légèrement le nez. L’on lui avait déjà conseillé ce genre d’accessoire, mais elle trouvait que ça prenait trop de place.
Non, il valait mieux faire dans la simplicité.

-Et bien, le jour de mes noces, je pense que ma coiffeuse va me faire un simple chignon, mais j’apprécierais un voile parsemé de fine perle blanche. Si je peux.

Et là, quand ça parle de rang, bin y’a une autre grimace qui s’affiche.

-Je ne suis que bourgeoise en France. Mon père est Marquis en le Saint Royaume d’Italie, mais nous ne sommes reconnu noble ici. Devrais-je, vous croyez, modifier certaines parties de ma robe à cause de ça ?

Elle se mit à réfléchir. Il manquait quelque chose. Ah ! Oui.

-Concernant les délais… Cela prendrait combien de temps à la couturière ?

Hrp a écrit:: Oh j’aime beaucoup l’hellébore ! C’est très beau ! J’adhère complètement !
Pour le collier, un simple collier avec une petite pierre rouge fera l’affaire alors.

- Soit, un simple voile.

Quand à ce qui suit sur le rang qui n'est pas reconnu, patati, patata, Ornice ne comprend rien mais saisi les mots "bourgeois - père - Marquis - noble". Aussi elle balaye tout d'un geste pour reformuler son allusion qui de toute évidence n'a pas été perçue.

- La question était surtout celle du financement madame, mais je gage que cela ne posera donc pas de soucis.

En gros, Ornice allait signifier à la couturière qu'elle avait carte blanche.
Pour la question du délai, la vendeuse tapota son menton d'un doigt réflexif avant de dire :

- Je pense que ce sera Maitre Ayena qui se chargera de votre commande. Elle fait beaucoup de mariages... Le délai est au minimum d'un mois habituellement. Ce qui ferai à peu près... La semaine de la Saint Valentin.

Sourire benêt.

- Jolie date, non ? Enfin, à moins que vous ayez vous même une date en tête, madame...

«Mouhahaha, ça tombe bien !»

Pensée d'Olympe.

U

n petit rougissement gratuit suite à sa confusion, c’est toujours aussi gratuit !

-Oh… Je… hum, pardon. Mais oui, il n’y a aucun problème.

Lorsqu’elle entendit la date, la jeune femme eut un petit sourire amusée. Un mois, pour une robe de mariée, Olympe fut quand même étonné intérieurement. Là où on lui avait dit des mois et des mois, ici on lui disait minimum 1 mois. Quoi de plus beau ?

-Je vous le confirme, très joli date. Cela fera plaisir à mon époux. De toute façon, nous n’avons pas encore de date prévu, mais je préfère avoir ma robe le plus tôt possible afin de pouvoir faire des modifications dessus si besoin.

Avez-vous besoin d’autres informations ?

Ornice sourit : en plus, elle a de l'humour ! Prétendre qu'il y aura besoin de modifications, quelle blague ! Ha !

- Non, je crois que nous avons tout ce qu'il faut. Nous enverrons cela à Maitre Ayena et si besoin, elle vous joindra directement. Lorsque la tenue sera prête, nous vous le ferons assavoir pour que vous reveniez. A moins que vous ne préfériez être livrée ?

«Intéressant tout ça en tout cas. »

Pensée d'Olympe.

L

a jeune femme se mit à réfléchir tranquillement.
Après quelques secondes de réflexion, Olympe regarda de nouveau l’hôtesse, avec un léger sourire, une de ces mains gantés laissé à sa fille pour qu’elle puisse jouer avec.

-Je préfère venir la chercher si ça ne vous dérange pas. Pourrais-je l’essayer également ici ? J’ai bien peur que ma curiosité ne me ronge.

Et heureusement : une future mariée qui ne serait pas curieuse, ça aurait été bizarre.

- Bien entendu. Nous verrons ainsi si la taille est correcte et pourrons faire de menues retouches sur place.

Et Ornice sourit à nouveau. La commande était prise. Maintenant, il allait falloir coudre.

Et une fois n'est pas coutume, lorsque la Talleyrand eut terminé de coudre et de se mordre la lèvre inférieure, c'est elle même qui s'en vint à Paris. On lui avait fait dire en même temps qu'on lui envoyait la commande qu'il risquait d'y avoir des modifications à faire parce que la cliente était tatillonne. Après avoir grogné, Ayena s'était dit qu'après tout, c'était bien normal pour un mariage. On ne portait pas pour le plus beau jour de sa vie (celui qui sentait bon le lilas, sisi, je vous assure), une tenue qui portait à notre sens un défaut majeur. Non mais.

Enfin bref. On fit prévenir la cliente qu'elle serait attendue à partir de la Saint Valentin en l'atelier des quais de Seine. Ayena et son fils s'installèrent donc, et attendirent la cliente, qui, sans doute, ne viendrait pas de suite : quand on est fiancée, la saint Valentin, c'est encore excitant. Ce que la couturière n'avait de cesse de se dire en reniflant toutes les minutes la rose blanche que son cher et tendre amant venait de lui faire porter.

Dans un coin, la tenue reposait encore sous un drap.

HRP:

«Youpiiiii ! »

Pensée d'Olympe.

L

a jeune femme avait reçu la lettre alors qu’elle se promenait avec son tendre fiancé.
Quelle journée !
Non seulement elle avait un Saint-Valentin magnifique, mais en plus Athéna avait reçu des nouvelles de l’atelier de confection ou se crée en ce moment même sa robe de mariage : Elle est fini ! Ca y est !
En voyant le contenu de la lettre, la blonde eut un énorme sourire et eût obligé de s’excuser auprès de son futur-époux, ne disant pas le pourquoi évidement, kidnappant la bonne au passage afin de venir avec elle.
Bah oui, pour ce genre de chose, on n’y va jamais seule ! Surtout si elle l’a récupérer ce jour !

Arrivée à l’atelier, essoufflée malgré qu’elles aient pris la calèche, elles arrivèrent à l’accueil, Olympe ayant un énorme sourire, la lettre encore en main. C’est pour dire !

-Bonjour ! … Olympe d’Opale … D’Escayrac… Je viens chercher ma robe de mariée ! S’il vous plaît…

Et de suite on prévint Ayena et on fit monter la cliente dans un petit salon où 'attendait patiemment la couturière. Les clientes venaient à elle, pas besoin de se taper un escalier au risque de se faire mal... Ainsi, assise dans un fauteuil, les yeux sur son fils qui jouait avec une balle de chiffons, la cane à portée de main, elle reçu la cliente.

- Olympe d’Opale d’Escayrac, bonjour.

La jeune directrice a répété en articulant ce que l'on bien de lui souffler comme nom.

- Je suis Ayena de Talleyrand, directrice d'ici... Et votre couturière.

Elle sourit.

- J'espère que vous avez fait bon voyage.

Et avec une difficulté notoire, elle se dégage de son fauteuil et se dirige vers la tenue, cane à la main. Vieille femme avant l'heure.

- Je ne vous fait pas attendre davantage.

Et hop. On dévoile la création et surtout, on ne quitte pas des yeux la fiancée pour savoir l'effet que l'on fait.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

HRP:

«Hum…. Que dire…?»

Pensée d'Olympe.

L

a jeune femme suivit de près la couturière, excitée à l’idée que sa robe de mariée, THE robe de sa vie, était là, à quelques mètres d’elle seulement.
Athéna était sûr, elle serait ravissante dedans, et la robe allait être d’autant plus splendide. Son cœur d’ailleurs en battait la chamade tant elle avait envie de la voir !
Le jour du mariage était à peu près décider en plus. Et c’était tant mieux !
Suivant la couturière, la jeune femme souriait niaisement, et elle regarda cette dernière soulevant le drap, sa bouche s’ouvrant très lentement au fil des secondes ou ses azurs coulent sur la robe.
Que dire… ?

-Elle est…

Elle s’approcha doucement, et passa sa main ganté soigneusement sur la robe, tout délicatement. Ses yeux étaient tout brillant, et elle se retourna vers la directrice.

-Elle est comme je l’esperais… Seulement, j’aurais besoin de quelques changement, s’il vous plait. Les nœuds ne rendent pas, pourriez-vous les retirez ? Et concernant les manches, serait-il possible de faire de la dentelle ? Ainsi que de rajouter une petite traine, s’il vous plaît…

Elle détourna les yeux et se mit à rougir, bien fortement.

-Je me rend compte que ce que je demande peut demander beaucoup de travail… Je m’en excuse. Nous avons presque défini une date, vous pourriez la modifier pour quand ? Loin de moi l’idée de vous presser, naturellement !

De suite, Ayena sait qu'elle n'a pas fait mouche. En réalité, elle s'y attendait un peu : c'est souvent le cas avec les clientes qui donne beaucoup de détails : elles ont déjà la robe parfaite en tête et leur présenter quelque chose de vrai, de réel, les déçoit toujours.
Mais loin de s'en offusquer, la couturière rebondit. Elle n'est pas directrice pour rien, icy : elle sait s'occuper des clients. Et une cliente insatisfaite ne lui apportera rien dans l'avenir.

- En réalité, je n'aimais pas les noeuds non plus, mais comme vous sembliez y tenir dans la commande...

La Talleyrand sourit : ils ne sont pas cousu. Il sont juste épinglés et les retirer prendra peu de temps. Même si les faire lui a pris trois heures, elle fait semblant que tout cela ne l'atteint pas.

- Ce que je vous propose, c'est de passer la tenue. On verra ainsi si la taille convient. Quand aux retouches, je peux les faire maintenant, je pense. Si vous avez un peu de temps devant vous aujourd'hui.
Je vous aide à la passer ?

Un paravent est tiré.

- Et cette traine, voulez-vous qu'elle parte du voile ou bien de la taille ? En soit, si elle part de la taille, elle sera du même tissu or, si c'est du voile, elle sera plus légère.

[Fin de semaine, je pense que c'est faisable. ]

« Ohwi je veux bien ! »

- Pensée d'Olympe.

La jolie fit un énorme sourire à la couturière face à elle.
Elle allait pouvoir essayer sa robe de suite, voilà qui était plaisant ! Et ainsi, elle va pouvoir voir si elle lui va si bien que ça finalement.

-Avec plaisir !

Elle se glissa doucement derrière la paravent, et elle se déshabilla juste un peu, histoire de retirer seulement la robe qu’elle portait, avant d’être aidé de sa bonne pour enfiler soigneusement la si belle robe.
Il ne fallut que quelques instants pour l’enfiler, et elle ressortit de sa « cachette », regardant la robe sur son propre corp.

-Elle est vraiment très belle… Je me permets de me mettre debout sur une chaise, histoire que n’ayez pas à vous abaisser de trop pour les rubans et la traine !

A l’aide de la jeune fille qui l’accompagnait, elle grimpa sur une chaise, le plus doucement possible, et elle regarda les tissus dans les moindres détails.

-Mais pour la dentelle des bras… J’imagine qu’il faudra que je la retire tout de même ? Et concernant la traîne, j'aimerais qu'elle parte de la taille, s'il vous plaît.

Et hop. La cliente debout sur une chaise et l'estropiée qui tourne autour, à s'en abimer encore un peu plus la hanche.
Les rubans sont enlevés délicatement, la jupe défroissée.

Ayena fit venir rapidement le reste de tissu utilisé pour les franfreluches à la taille (heureusement qu'elle avait ramené aussi les chutes !), en coupa un bon morceau qu'elle piqua à l'endroit voulu. Il en manquerait plus que quelques points de couture pour que ça tienne, mais ça n'était pas du gros ouvrage. Le tout fut étalé autour de la futures mariée qui avait, c'était vrai, bien plus de classe comme ceci.

- Non. Il suffira de changer de chainse, ça n'est pas cousu à la robe. Et ça, j'en ai d'avance. Et pour cause, plusieurs motifs furent laissé au choix de la cliente.

Enfin, il fallut enlever la robe, passer la nouvelle chainse, repasser la robe et à nouveau se regarder dans un miroir.

- Cela vous convient-il mieux ?

Image retirée.

Et Ayena attendit qu'on daigne lui répondre en s'appuyant sur le dossier d'une chaise, elle qui ne supportait pas la station debout.

HRP:

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» Juste pour vous dire....
» [Fini]Et une robe pour carnaval pour Léopoldine !
» [RP]En retard, en retard, j'ai rendez-vous quelques part !
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