Ayena
Baveuse
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Fonction / Rang / Métier : Couturière. Vicomtesse de Gex, Baronne de Crussol.
Date d'inscription : 26/06/2007
 | Sujet: DECO dans l'AAP : on en parle !  Mer 25 Avr 2012 - 20:19 | |
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- 24-04-2012 Piqûres et Sacrilège
Paris (AAP) - Lors du précédent sacre, celui de feue Nebisa de Malemort, la Maison royale avait connu une levée de boucliers et d'aiguilles de la part des ateliers fournisseurs royaux. Le monde la couture était donc attentif à celui du nouveau Roy, Sa Majesté Louis Vonafred, qui a eu lieu à la cathédrale de Reims, ce 18 avril.
A l'époque, la création d'Attia des Juli avait été refusée par le Roy Cerberos, ce qui avait entrainé des démissions en chaîne avant la cérémonie. Le Maître de la garde-robe avait présenté sa démission, et les fournisseurs royaux refusaient depuis de fournir la famille royale. Icie de Plantagenêt, Grand maître de la garde-robe, fut noyée sous les courriers de protestation des ateliers, mais prit le parti de ne pas y répondre. Le règne de Sa Majesté Nebisa se déroula donc dans une sorte d'indifférence polie. Le style du couple royal passa au second plan avec la guerre, et des couturiers jusqu'alors inconnus se retrouvèrent fournisseurs du jour au lendemain.
Avec l'installation d'une nouvelle famille royale au Louvre, la Guilde des Fines Aiguilles, qui regroupe plusieurs ateliers illustres tels que DECO, les Doigts d'Or ou le Manoir des Artistes, a voulu faire réagir le nouveau Grand chambellan de France : une lettre demandant la démission d'Icie de Plantagenet a été portée dans les locaux de la Curia, trois semaines avant le nouveau sacre. Elle accusait la Grand maître de la garde-robe de n’avoir pas su apaiser les tensions, mais n'a pas suscité de réaction officielle.
La question est donc restée en suspens, et le doute a persisté jusqu'à la dernière minute avant la cérémonie religieuse du 18 avril quant à la prise en compte ou non des doléances de la Guilde. Les tenues de sacre sont restées secrètes jusqu'à l'apparition publique de Leurs Majestés.
Les tenues en question ont soulevé de nombreux questionnements dans les milieux concernés, et pour cause : nombreux étaient les invités ou visiteurs à avoir atours et parures plus riches que le Roy et la Reyne eux-mêmes. Maître Valéryane de Llobregat de la Duranxie, fournisseuse royale, était à l'origine de ces créations vestimentaires. Confectionner à elle seule deux mises royales dans le peu de temps imparti relevait du miracle. Il semble qu'à présent, l'habillement de la famille royale repose sur ses seules épaules. Les directeurs des plus grands ateliers croient déjà voir un symptôme du surmenage dans la baisse supposée de la qualité des productions.
A. d'A., pour l'AAP |
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