[RP]Pour une première fois

C

lap. Clap. Clap.

La silhouette de la jeune femme se dessine dans l'entrée alors que les talons de ses bottes commencent à raisonner dans ce lieu, tandis qu'elle regarde ce hall qu'elle aurait presque pu oublié. L'odeur du lieu lui avait manqué, et c'est avec un sourire qu'elle prit une grande respiration. L'odeur des tissus neuf, du travail d'arrache pied (certaine couturière pue, mais nous ne fournirons pas les noms), des salles souvent aérer. Elle se sentit soulager d'être revenu sur son second... troisième... énième lieu de travail. Mais de loin celui qu'elle préfère. Et ce lieu avait beau être en France, et à Paris, la ville de toute les folies, elle se sentait chez elle.

Elle était passé la veille, pour faire l'état des lieux. Des nouveautés, des nouvelles hôtesses aussi apparemment. Elle avait coût rapidement une tenue pour qu'elle soit livré, et l'avait laissé dans la salle, comme si de rien n'était, tel un fantôme. Bébé dormant dans les bras, la besace bruyante également, elle s'avança jusqu'au comptoir, attendant qu'une des filles la remarque, alors qu'elle essayait de se souvenir des catalogues de sers collègues pour sa commande. Puis ce jour, elle demandera à aller dans son salon privé tiens. Elle y serait bien aller toute seule ceci dit, mais.... Elle n'y était jamais allé. Huhu. Elle attendra qu'une bonne âme vienne la chercher.

La jeune rouquine, petite dernière de l'atelier, s'affairait ça et là, accomplissant avec soin les quelques tâches du jour qui lui ont été assignées. Adélaïde s'adaptait à merveille à son nouveau travail, à une exception près.
Sa timidité maladive.

Chaque nouveau contact relevait pour elle du défi, son visage virant au cramoisi à chaque fois que des yeux la scrutaient de manière un peu trop insistante ou simplement qu'on lui parlait. Et, lorsqu'elle avait l'impression de froisser un peu son interlocuteur, la Renart avait juste envie de s'enterrer vivante.

Mais à chaque mal son remède. Et si Adélaïde était d'une timidité handicapante, elle n'en était pas moins courageuse et faisait son possible pour combattre son défaut. Alors, lorsqu'elle entendit les pas du côté du comptoir, elle s'y dirigea presque naturellement.

- Bonjour. Je puis vous aider ?

I

l était évident que quelqu'un allait venir de suite. Comme à son habitude, DECO offrait une qualité d'accueil de rêve. Et il semblerait que le sang neuf de l'atelier montrait enfin le bout de son nez. La rousse devant elle avait l'air un peu plus jeune qu'elle. Elle sourit doucement, avant de s'avancer bien contre le comptoir.

-Bonjour ! Je suis Lyana, je travaille ici en tant qu'Artiste et Hôtesse. Je reviens d'une longue pause, longue pause qui est dans mes bras là.

Elle montre Blanche, avant de revenir sur la rouquine.

-Je suis ravie de voir que l'atelier à recruter du sang neuf ! Vous êtes artiste ? Hôtesse ? Les deux ? Oh, ou, peut-être comme moi, Mécène en plus. Ce serait génial ! Vous me permettez ?

Elle glissa le bébé dans les bras de la rouquine, sans vraiment lui laisser le temps de répondre, et elle déposa la besace rempli de pièce sur le comptoir, besace se renversant un peu.

-La succursale ne faisant pas de vente, je ramenais de quoi payer mon mécenat.

Elle reprit sa besace, très lourde, et sa fille. A la limite, les pièces étaient plus lourde que sa fille.

-J'ai également deux commandes à faire. Deux adaptations. J'ai un salon privé dû à mon statut de mécène. On peut peut-être y aller ?

La rouquine se détendait un peu. Ah ! La cliente n'en était pas vraiment une, il s'agissait bel et bien d'une artiste – et mécène, qui plus est, donc probablement quelqu'un des hautes sphères de la société. Lyana, Lyana… Elle connaissait ce nom. Elle l'avait lu et entendu, bien sûr, mais n'y avait-il pas des titres qui le suivaient ? En attendant de se souvenir de ce détail, la demoiselle se présente donc en retour après avoir acquiescé en observant l'enfant désigné avec un sourire.

- Ravie de vous rencontrer en personne ! Je m'appelle Adélaïde. Je suis arrivée il y a environ un mois. Et non, je n'ai pas la chance ni l'opportunité d'offrir mécénat à l'atelier. Je suis artiste icelieu, et parfois j'apporte mon concours pour l'accueil lorsqu'il s'agit de questions plus pointues qu'une simple comman...

Même pas le temps de finir sa phrase qu'elle se retrouvait avec l'enfant dans les bras. Éberluée, les yeux s'écarquillèrent devant la besace pleine à ras bord d'écus tandis qu'elle prenait le plus grand soin à tenir la petite chose fragile, comme on le lui avait appris, digne fille de bourgeois qu'elle était. L'enfant fut récupéré, de même que la besace. Elle n'avait même pas remarqué à quel point Lyana était chargée.
Succursale... Lyana... La princesse ! Elle était face à une princesse impériale ! Et elle lui laissait tout porter ! Se maudissant intérieurement, elle tenta de garder une contenance tandis qu'elle commençait déjà à piquer un fard.

- Bien sûr, allons-y. Nous pourrons discuter de tout cela autour d'une bonne infusion et de biscuits.

Peut être qu'elle était plus liqueur que tisane, après tout, mais Adélaïde préférait d'abord proposer les boissons délicates avant celles qui brûlaient la gorge. S'écartant du comptoir pour s'improviser guide, après une hésitation, la Renart demanda tout de même :

- Peut-être puis-je vous délester de l'une de vos charges ? Votre dos risque de vous faire souffrir.

L

a jolie, sa fille dans un bras, la besace remplit jusqu'à la fermeture sur son épaule, il est vrai que tout ceci faisait son poids quand même. La jeune rousse devant elle était donc Artiste ? Super dit donc. En voilà une bonne nouvelle, qu'elle accueille avec un sourire.

-Et bien... Bienvenue, j'ai envie de dire ! Vous allez voir, vous allez vous plaire ici. Vous dormez dans le coin ? Je ne suis absolument pas d'ici moi, quand je viens souvent je réserve une chambre en haut. Je vous avoue que Narcysse ronfle beaucoup quand elle est là, et Cocotte fait des batailles de polochons.

Elle sourit malicieusement en se souvenant de la dernière fois, ou elle avait clairement manger, mais la biche avait beaucoup rit.

-Infusion... Ah, oui. Bien sûr !

Depuis son accouchement, elle ne pouvait plus avaler une goutte d'infusion. Cela lui faisait rendre les tripes. Elle espérait d'ailleurs ne plus tomber enceinte, pour ne plus devoir en boire. S'il faut être abstinente toute sa vie, elle dirait pas non !

-Bien que je vous avoue, une petite bouteille de prune... Avec des sablés. Rooooh, j'en raffole. Il faudra que j'en ramène d'ailleurs.

Elle regarda un cours instant la nouvelle artiste, avant de se regarder, et d'hocher la tête.

-Oui, je veux bien. Merci beaucoup. Je ne sais où les ranger, il faudra sûrement les déposer dans le bureau d'Elisel. Tiens, d'ailleurs, comment vont les filles ?

Elle était prête à suivre son hôte, en esperant qu'elle sache où était sa salle. Parce qu'elle avait pas encore avoué ne pas la connaître.

- Merci pour la bienvenue. Et bon retour à vous. Je me plais déjà ici. À dire vrai, je ne dors point ici mais chez mes parents, mon père est artisan à quelques rues d'ici. Mais j'aimerais beaucoup voyager, tout comme vous ! J'ai toujours vécu icelieu, à Paris.

La Renart avait aussi l'espoir de se marier avec un bon parti et de voir grandir ses enfants. Elle aurait également pu lui raconter à quel point elle était passionnée de joaillerie ou lui parler de sa collection de chaussures. Mais pour une fois qu'un dialogue se déroulait correctement sans qu'elle manque de s'étouffer en prononçant la moindre phrase, elle ne voulait pas importuner son interlocutrice.
Elle opina quand on la reprit sur la boisson. Elle s'y attendait, l'habitude.

- Va pour la prune.

La rousse sourit. Pour elle, ce serait un tout petit fond, dilué dans de l'eau chaude, étant donné qu'elle tenait très peu l'alcool. À l'approbation de la princesse, elle tendit les bras pour saisir le premier paquet qui vint. Ah oui, en effet, c'était assez lourd.

Tandis qu'elle se mettait en route pour conduire Lyana, elle put lui faire un compte-rendu sommaire.

- Les filles vont bien, oui, quoique très occupées. D'après ce que j'ai compris, l'atelier a connu une période un peu à vide, mais c'était déjà en cours de rétablissement quand je suis arrivée.

Allait-elle parler du renvoi de l'une des artistes ? Non. Elle culpabilisait bien assez, ayant eu l'impression de la remplacer, même si on lui avait affirmé le contraire. Apparemment, une histoire de mauvaises fréquentations. D'ailleurs, comment risquer sa carrière alors que l'on travaille dans l'un des plus prestigieux ateliers de la Paris ? Vraiment, elle ne comprenait pas.
Elle poussa une porte, qui s'ouvrit sur le fameux petit salon. La décoration était très cosy, raffinée et féminine. Adélaïde déposa délicatement son paquet sur un fauteuil après avoir proposé le plus confortable à sa convive, avant de s'éclipser, puis de revenir quelques instants plus tard avec un plateau surmonté d'une assiette, remplie de douceurs en tous genres, une bouteille de liqueur de prune, un verre vide et une tasse d'eau chaude.
Une rasade de liqueur dans le verre qu'elle pose devant la brune, une autre dans la tasse d'eau chaude, la rouquine tend l'assiette de victuailles sucrées vers la princesse.

- Je vous en prie. J'espère que vous apprécierez, ils viennent justement de l'atelier de mon père.

Après avoir mélangé sa boisson et pris une gorgée de l'agréable liquide chaud, elle reprit la parole.

- Dites-moi tout ? Qu'est ce qui vous ferait plaisir ?

E

t la brune de suivre la Renart, en hôchant la tête.

- A Paris... La vie n'y est pas trop chère ? J'ai toujours rêvée de vivre à Paris. La folie Française m'a toujours attiré. Un jour, peut-être, je deviendrais une Française, et j'aurais des appartements à Paris. Qu'il est beau de rêver quand même. Mais je préfère destiner ceci à ma fille, Blanche.

Elle écouta la suite, et elle plissa le nez. Un passage à vide... Les filles avaient connu apparemment la même sensation que la jeune femme au même moment. Elle se sentait moins seule visiblement. Mais elle savait que DECO retombait toujours sur leur pieds, et qu'ils revenaient à chaque fois, encore plus fort. C'était ça qu'elle avait toujours admirer chez les couturières de DECO. Peut-être qu'un jour, son propre nom sera reconnu parmi les grands de cet atelier. A cet instant, elle pensa à ses créations. Elle n'en avait plus fait depuis des lustres. La peinture lui manquait. Peut-être qu'Adelaïde ferait un bon modèle pour s'exercer à faire des peintures ? Huhu, en voilà une idée !
Elle entre à présent dans "sa" pièce, et sourit amusée de voir qu'Ayena avait su cerné ses goûts. C'est exactement ainsi qu'elle l'imaginait.

-Un grand merci. Je peux maintenant vous l'avouer, je ne savais même pas où se trouver ma salle.

Elle s'installa, calant sa fille endormi contre elle, et sourit à Adelaïde lorsqu'elle revint avec les boissons. Elle pique une sucrerie, parce que faut que gros cul se fasse, et elle le grignote élégamment. C'était ça, ou elle allait finir comme un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

-Merci. Hum-que-c'est-bon-ce-petit-truc, vous savez y faire ! Vous lui remettrez mes compliments. Vous me donnerez l'adresse, aussi.

Elle se demanda ce qu'était devenu cette petite macaronneuse qui était au Sud de la France et que son jumeau appréciait, avant de boire une gorgée de son verre et de se concentrer. Boulot boulot les filles.

-Bon, parlons peu, mais parlons bien. Je voudrais commander deux robes.

Elle sortit des croquis, mais également des parchemins vierges et un fusain.

-La première, n'est pas pour moi, mais pour ma première dame de compagnie. Je n'en ai qu'une, mais je l'ai abandonnée, et je voudrais me faire pardonner. Quoi de plus beau qu'une robe, n'est-ce pas ? Il s'agit de Noëline de Valfrey. C'est une fort jolie femme. Tiens, d'ailleurs, si vous connaissez un jeune homme de bonne famille... Elle est célibataire.

Parce qu'il fallait bien essayer de marier les copines. Elle en profita pour scruter le visage d'Adélaïde, regardant le moindre trait un peu spécial.

-La n°17 de Takoda, en beige et doré, serait parfait pour elle. Je la coifferais de ses cheveux détachés (coiffure libre n°3/cheveux noir). Elle sera toute belle. Voici ses mensurations.

Elle tendit un premier [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] à la Renart, avant de reprendre, profitant qu'elle regarde ailleurs pour se lancer dans un croquis minute du visage d'Adelaïde.

-Voilà, et pour moi, ce sera la n°27 de Takoda. La pauvre, elle va être surchargé de travail. Si ça fait de trop pour elle, je peux changer. Je la voudrais en bleu foncé. Je me coifferais d'un chignon je crois. (Le 2/cheveux noir. ). Voici mes mensurations à moi.

Lyana glissa le croquis du visage tout en dessous de son tas de paperasse avant de tendre ses [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] à Adelaïde.

-Et vous, alors. Vous êtes couturière ? Peintre ?

- La vie est chère, oui, mais c'est un équilibre à prendre. Avant ça, l'installation demande un bon investissement de départ, oui.

Une fois toutes deux installées, et après avoir hoché la tête aux compliments pour son artisan de géniteur, la Renart extrait un bout de vélin et un fusain de l'une de ses poches de sa robe - il fallait être prêt à toute éventualité - avant de prendre des notes au fur et à mesure.

- En effet, c'est un très beau cadeau.

Un homme à marier ? Si elle en connaissait un, elle le garderait pour elle ! Ses parents peinaient à lui trouver un mari convenable et ne la laissaient guère s'approcher des mauvais garçons, qui, pourtant, promettaient des aventures bien plus palpitantes.

- Non, je ne connais pas d'homme de bonne famille. Moi aussi, je suis à marier. Pour cela aussi que j'aimerais sortir de Paris afin de... D'élargir mes horizons de recherche.

La rouquine n'osa pas se proposer en tant que dame de compagnie. Après tout, la "compagnie" n'était pas son fort. Pas qu'elle n'apprécie pas, mais sa timidité en faisait quelqu'un d'assez difficile à aborder. Enfin, elle acheva de noter la commande.

- La vingt-sept, excellent choix. Je vais transposer tout cela dans le cahier de commandes afin que maistre Takoda en soit informée. Il vous faudra un peu de patience en effet, il me semble qu'elle a beaucoup de travail.

En se levant, Adélaïde sourit avant de répondre à Lyana :

- Les deux. Si vous voulez jeter un coup d'oeil à ma galerie, cherchez l'emblème du goupil.

-De la patiente ? Oh, ça, j'en ai à revendre. Si Cocotte avait été là, elle vous auriez dit qu'il en faut avec moi, au contraire.

Elle fit un sourire en coin en songeant que bientôt elle pourrait aller embêter la couturière poulette, et avait regarder un cours instant Adelaïde. Elargir les horizons... Une idée germa dans la tête de l'impériale, avant d'hôcher la tête et de se lever à son tour.

-Parfait. Et euhm, si jamais... Pour "élargir vos horizons"... Je compte bientôt lancer une très longue recherche pour ma mesnie. Dame de compagnie, Intendante, camériste... Vous pourriez venir jeter un coup d'oeil. Ils sont beau les horizons là-bas.

Qui a dit qu'on avait pas le droit de recruter dans son propre atelier ?!

-Je vais monter voir les filles, pour leur annoncer mon retour, et leur annoncer que la relève de couture est là. Vous m'y rejoignez ?

Sujet: Re: [RP]Pour une première fois Mer 13 Sep 2017 - 10:45

Un temps s'était écoulé depuis la dernière visite de la rousse à l'atelier, la période des moissons avait été fort occupée. Ce jour là, Thaïs était arrivée les bras chargés de paquets, deux étaient pour sa consoeur, elle s'empressa donc de les sortir pour les étaler sur les mannequins.

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Code:: [url=http://zupimages.net/viewer.php?id=17/37/e80j.png][img]http://zupimages.net/up/17/37/e80j.png[/img][/url]

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Code:: [url=http://zupimages.net/viewer.php?id=17/37/mk1g.png][img]http://zupimages.net/up/17/37/mk1g.png[/img][/url]

Une fois cela achevé, elle prit plume et rédigea:

Citation :: De nous, Thaïs-Korydwen d'Ambrois,
A Vous, Votre Altesse Impériale, Lyana d’Ostenmark-Sparte Montfort-Laval, Comtesse de Koberwitz

Très chère consoeur,
Par la présente, je tenais à vous prévenir que votre commande est enfin achevée.
Nous espérons que vous en trouverez satisfaction, et vous attendons pour les essayages au temps qu'il vous plaira de choisir.

Bien à Vous.

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Sujet: Re: [RP]Pour une première fois Mar 21 Nov 2017 - 9:48

La blonde épluchait les comptes, et le carnet de commandes.
Après la vente éclair à l'atelier qui avait eu un succès fou, elle espérait une reprise de la fréquentation à l'atelier, mais pour cela, il fallait d'abord apurer tout ce qui restait en suspens.
Et particulièrement les paiements, même ceux des mécènes, afin d'avoir de quoi renouveler les tissus et aux ornements à mettre sur les tenues.

Elle finit donc par se fendre de plusieurs lettres, et pour la consoeur, ce fut un message à l'atelier directement.

Citation :: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
D'Elisel d'Andéol,
A Lyana d’Ostenmark-Sparte Montfort-Laval,

Princesse,

Je vous rappele que plusieurs tenues vous attendent à l'atelier, réalisées par Thaïs.
Pourriez-vous profiter de votre présence à Paris pour les essayer ?

Bien sincèrement,
Elisel

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