[RP]Parce qu'il faut parfois aussi bosser des fois !

«Nan mais... Oui bon, d'accord, j'ai rien fais depuis que je suis à son service, j'peux bien faire ça...»

Pensée de Cordélia.

B

ien callé dans la calèche qui les mené vers l'atelier, la brune, toute pensive et toute emmitouflée dans les couches de tissus qu'elle avait sur elle, la jeune Von Strass écoutait parlé sa Reyne.
Qu'est-ce que ca pouvait parler quand même une reyne... Oh, pi, de tout hein ! Des prétendants, de son mari qui est absent, de Tamerlan... Au moins, elle ne s'ennuyait pas avec Ayelle, c'était ça qui était bien.
Mais ce qui rendait mal à l'aise la jeune fille, c'est qu'elle ne savait pas vraiment encore si elle pouvait donner son avis sur certaine chose.
Après tout... Elle n'était qu'une sorte de "Vizir" pour la rousse, et les décisions de cette dernière ne regardait que elle.
Cruel conscience, n'empêche.

Et en ce jour, une nouvelle lubie était passé par la tête de la Chenot. Une robe... Orientale en plus. Pour la mettre à Tamerlan, naturellement.
Mais ... Même pas là-bas, non non non. En FRANCE !

Cordélia avait eu deux réactions :
La première, sauter de joie. HOURRA, un peu de paysage qu'elle connaissait !
Et la seconde : Arf, retour dans le froid... j'vais mourir moi !

Et qu'elle ne fut pas le bonheur de la jeune fille en découvrant un mois de Janvier tout ... mauvais, et froid. Brrr.

-Hum, nous sommes bientôt arrivé votre Majesté. Couvrez-vous bien, il ne sait pas aussi chaud que dans nos terres.

Même si la maladie de Cordélia la faisait être frigorifiée facilement, elle se doutait tout de même qu'Ayelle était beaucoup plus résistante qu'elle.
Mais on ne sait jamais, ca arrive tellement vite d'être malade !

Enfin arrivée, elle laissa descendre la rouquine avant, avant de descendre elle-même, cachant une grimace à cause d'une petite bourrasque de vent qui percuté la donzelle emmitouflée.
Pays de malheur va ! Quand est-ce que tu te décideras de ne faire que l'été et d'effacer l'hiver ?!

Passant au devant, elle fit signe à Ayelle de la suivre, et dès lors qu'elle entra dans les locaux, la brune arbora une magnifique sourire, si rare d'habitude.
Se dirigeant alors d'un pas assuré (parce qu'il le fallait bien après tout) vers l'hôtesse, elle garda son sourire.

-Bonjour Ma Dame ! Cordélia-Harmony Von Strass, Dame de .... "compagnie" de la demoiselle ici présente, Sa Majesté Ayelle Di Cesarini de Chenot, Reyne de Kopet Dagh en l'immense territoire de Tamerlan. Cette dernière souhaiterais s'entretenir avec une de vos couturières afin d'obtenir une tenue, serait-ce possible ?

Il faisait froid parait-il ? Je n'avais pas perdu l'habitude du froid. Dans les hautes montagnes de Tamerlan, il y faisait nettement plus froid. J'admets que je préférais rester au chaud dans la plaine. Dans mon château, il faisait tous les jours entre vingt huit et trente degrés. Mais ce mois de janvier, j'étais revenue en Europe. J'y avais du travail. Aider à la diplomatie. demander une dissolution pour un mariage fantôme bref... Peu importait, j'étais en Royaume de France chez des amis avant d'aller voir les duchés de mon absent de mari et ceux de ma mère en Empire. Qui dit France dit la mode et les robes. Je n'allais rater cette occasion. Surtout que bon voilà, Mère me faisait faire des superbes robes il est vrai mais je voulais mon style à moi maintenant que j'étais enfin totalement indépendante. Plus de mari, un royaume comme source de revenus, Que demander de plus ? Je demandais donc à Cordelia de m'emmener dans la meilleure maison et j'avais l'intention de me lâcher.
J'attendais patiemment à coté de Mon grand Vizir. Je me taisais, je crois que je l'ai un peu fatiguée avec tout mon bavardage.

L'atelier était en manque d'hôtesses d'accueil. Ornice avait déserté sans un mot, Sibylle n'était pas au mieux de sa forme, et Maléfice vadrouillait. Le valet de trèfle de la baronne, qui était revenu à son chevet durant l'automne, avait donc été appelé à la rescousse, et était remonté à la capitale dès le début d'année, quand sa maîtresse allait un peu mieux.

Nestor tournait le dos à la porte, le nez plongé dans le carnet de commande pour vérifier que tout tournait bien, quand la clochette de l'entrée tinta. Première visite, et non des moindres, une princesse ! Apparemment DECO n'avait rien perdu de sa renommée si des étrangers se déplaçaient jusqu'à Paris pour s'y faire confectionner des tenues.

Il se retourna et contourna le comptoir dans une envolée de froufrous dont il avait le secret, pensant à part lui que s'il persistait à porter les cheveux noués en catogan, il ne devait pas s'étonner des confusions récurrentes. De sa voix haut perchée, une main sur la poitrine, l'autre s'agitant avec emphase, il s'inclina devant les deux femmes pour les accueillir.

Altesse, gente dame, soyez les bienvenues au Département des Enluminures, Confections et Oriflammes.

Je suis navré, mais nos couturières ne sont que rarement à la maison mère, nous les prévenons par messager lorsqu'il y a de nouvelles commandes. Vous comprendrez qu'elle ne peuvent se déplacer à chaque fois, sinon elles n'auraient plus le temps de coudre ! Et à moins que vous ne demandiez une couturière en particulier, la réalisation de vos tenues ira à la plus inspirée.

Mais je vous rassure, le personnel de DECO est parfaitement qualifié pour prendre vos demandes, et nous avons un goût certain pour vous conseiller au mieux ! *Pas de meilleure école que celle d'assister les couturières dans leurs achats, et le choix des assortiments des tenues, pour sûr !*

Si cela vous agrée, peut-être pourrions-nous donc nous installer confortablement pour que vous m'exposiez votre projet ?

Et avec force courbettes en plus, l'hermaphrodite ouvrit les rideaux d'une des alcôves pour dévoiler une petite pièce confortable, avec banquettes, table basse pour poser les croquis, et un plateau de fruits secs pour tenter les gourmands.

Je souris au valet pour le saluer et l'écoutais. J'adorais ce genre de réception. Il me fut immédiatement
sympathique mais je gardais mon rang de Reine de Kopet Dagh. Alors que j'avais envie de lui prendre le bras et de lui poser une foule de question.
Cette fois, je passais devant ma dame et m'installais et je devais la laisser parler. J'avais l'impression d'être une dinde. Mais on m'avait fait la leçon, suivre l'Etiquette. Que c'était pénible cette Etiquette imbécile. Puis finalement j'ouvris ma bouche, c'est quand même moi qui voulait une robe.

- Votre maison m'a été chaudement recommander par mademoiselle ici présente.

Et tout de suite après avoir sortie cette banalité, je regrettais d'avoir ouvert ma bouche. Comment on faisait pour commander ? J'avais toujours eu des couturières personnelles. Comment faisait-on dans une maison ? Un regard d'appel à Cordélia et je continuais néanmoins.

- Je voudrais une robe mais légère, c'est pour un pays chaud.

Des courbettes en laissant passer la Reyne, puis son Grand Vizir, pour qu'elles s'installent. Et un nouveau salut profond à cette dernière quand il sut que cette visite avait eu lieu grâce à elle. Ce nom effectivement lui disait quelque chose, une tenue sur laquelle avait travaillé la Baronne durant son retrait de la vie active du Duché, à la fin de l'année. Un modèle qui depuis avait du succès, peut-être un peu trop. Cela gâchait le plaisir de le travailler.

C'est un honneur de vous recevoir, Votre Altesse. Dame, merci de la confiance que vous nous accordez ! J'espère que nous vous satisferons tout autant cette fois-ci.

Dans son esprit, le valet repassait mentalement les tenues des différentes couturières, essayant de voir ce qui correspondrait à peu près à la demande, et précisa, songeur.

Toute robe peut devenir légère, si nous y mettons les tissus adéquats. Des lins et des soies fines seront tout à fait supportables par temps chaud. Nous exclurons les fourrures, velours et draps de laine...

Oui oui, c'était tout à fait faisable.

Tout d'abord Altesse, avez-vous une occasion précise pour porter cette tenue ? Un délai donc à respecter ? Car nous avons deux façons de procéder.

Si vous avez un délai court, nous pouvons vous proposer de choisir parmi les modèles déjà créés par nos couturières. Le patron existant déjà, il n'y a plus que quelques ajustements à faire à vos mensurations une fois la tenue cousue. C'est un procédé qui va donc assez vite.

Si vous n'avez point de délai particulier, et une idée précise de ce que vous souhaitez, voire même un croquis, une de nos artistes peut se pencher sur vos propositions, pour créer complètement un modèle. Forcément, le processus est plus long. De plus, nous avons un carnet de commande déjà chargé, les délais de réalisation sont donc plus importants. Bien plus importants...

L'homme aux froufrous se tut, laissant les visiteuses se concerter si besoin. Son regard passait d'une femme à l'autre, pour savoir s'il devrait aller chercher les catalogues ou non.

Je réfléchis quelques instant. Cordélia ne pouvait pas savoir pour moi.

- J'ai un peu de temps mais pas assez pour une création. Je voudrais plutôt une ou deux robes que vous couturière pourraient modifier pour qu'elles soit portable dans un pays chaud. Et j'attendrais le temps qu'il faudra pour une tenue d'hiver, parce qu'il y a de hautes montagnes aussi.

«Hum... Mal à l'aise, votre Majesté ? »

Pensée de Cordélia.

U

n oeil glissé vers Ayelle, laissant celle-ci s'installer, et d'un élan, la jeune fille fit soufflé par sa maîtresse.
Elle voulait prendre les devant et se débrouiller, aucun problème. Mais très vite, la rousse semblait déchantée, à lui lancer des regards de temps en temps semblant appeler à l'aide.
Qu'est-ce qu'on fait... on est sadique ou pas ? On la laisse se débrouiller littéralement ou on l'aide ?

Voyant tout de même qu'elle n'y arrivait vraiment pas, Cordélia resta debout à coté de sa Reyne, mais se pencha doucement près d'elle.

-Madame devrait peut-être demander des catalogues, et dire vos goûts... Si vous permettez, je vous montre, un petit instant. Ne vous inquiétez pas, je paierais ma robe.

Se redressant alors, elle regarda le valet et lui sourit tout doucement, prenant son sérieux. En espérant que Ayelle prenne exemple, c'était simplement pour lui "apprendre "!

-Si vous me permettez, je souhaiterais également avoir une robe. Une adaptation, si possible. Sachant que j'aime beaucoup le bleu, qui fait ressortir la couleur de mes yeux, et le rouge, qui est une couleur qui m'inspire lors de la conception de mes macarons, peut-être pourriez vous m'indiquez quel genre de robe pourrez m'aller ? Sinon, nous souhaiterions avoir le catalogue de vos couturières si cela nous est possible. Je feuillèterais avec Madame le temps de quelques minutes afin que nous nous mettions au point.

- Ah oui des catalogues: C'est une excellente idée. Vous en avez pour les duchesses ?

Il avait récupéré une tenue ou deux, mais qu'importe le nombre, il aimait ça. Il allait quitter les lieux quand il vit le carrosse aux armes de sa cousine. Après renseignements pris il se fit conduire au près d'elle. En pénétrant dans la pièce où elle patientait il avisa aussi sa dame de compagnie .

Bonjour petit Renard, mais que fais tu là ? Une commande en attente ?
Puis je vous tenir compagnie mesdames ?

C'est gentil d'attendre avec nous, Jason. Mais je m'en vais. Ici, ils se s'occuperons pas de moi, Un Shah étranger cela ne les intéresse pas. Je suis quand même déçue de la politesse à la française.
Cordélia, il vous faudra revenir sans moi. Jason allons boire une peu de thé.

Je levais et attendis les deux autres.

Les modèles peuvent être réalisés dans n'importe quel tissu, comme je vous l'ai précisé. Tissus légers pour une robe portée par temps chaud, et le même modèle avec des tissus lourds peut convenir par temps froid. Tissus et couleurs ne sont donc pas des critères en soi.
Par contre, la coupe que vous préférez aura une importance !

Le valet leva un index fébrile pour leur demander d'attendre un instant, tandis qu'il reculait.

Je vous en prie, un instant... Je vais chercher les catalogues, comme cela vous pourrez juger et vous décider en toute connaissance de cause.

Il laissa là les deux femmes, tandis qu'il allait chercher une table roulante pour poser dessus tous les catalogues des artistes et des apprenties qui travaillaient à l'atelier.
A son retour un moment plus tard, poussant son chariot enfin rempli, il avisa un homme avec les deux femmes, et la Reyne debout. Il les regarda interloqué.

Votre Altesse ?

[Toutes nos excuses si nous ne sommes pas assez rapides pour vous, on fait comme on peut.
On demande à tout le monde de la patience, ce n'est pas pour rien. Les rps comme les créas ne sont pas immédiats, car nous préférons prendre du temps pour un rp un peu complet, plutôt que de répondre trois mots à la fois comme cela suffit hrp.
Les "clients" ne font ici que du rp, et donc les réponses peuvent ne pas aller assez vite à votre goût ; nous membres de DECO faisons les accueils, les créas, les bannières, les recherches d'images, les rps, la modo et la gestion du forum.

Alors soit il vous reste un peu de patience, et en route pour continuer le rp, soit nous vous invitons - si toutefois vous souhaitez toujours une tenue de chez nous - à passer dans la partie hrp, où vous n'aurez pas à attendre autre chose que votre tenue.

Merci de votre compréhension. Smile

]

Il sourit à sa cousine qui semblait très impatiente et il pouvait la comprendre. Parfois cela était long de se faire préparer une vesture.
Il posa la main sur le bras de la rousse en lui souriant.

Allons petit renard, soyons indulgents et laissons nous aller à parcourir le catalogues de modèles que l'on vient de nous amener. Il va de soit que l'attente est longue, mais quand tu verras le résultat je suis certain que tu te diras que cela en valait la peine

Puis se tournant vers le valet qui venait d'entrer.

Bonjours je suis le Vicomte de Cheylanes, cousin de son Altesse. Pourriez vous nous faire apporter de quoi nous restaurer pendant qu'avec son Altesse nous allons prendre connaissances de ceci.

Il sourit à sa cousine, espérant qu'elle allait reprendre place et consentir à attendre.

Un charriot rempli de catalogues de robes ? Je le regardais comme si c'était un charriot rempli d'étoiles.
Je m'assis .

- On commence par lequel ? Les plus belles, bien entendu !

[Excusez moi, mais je reçois beaucoup de désagréabletés(achille talon) du fait que Ayelle soit reine étrangère]

Je me levais, sortis de mon sac une bourse remplie d'argent
que je posais sur le bureau.

- Jason, Cordelia, vous venez.

je pris du papier et que je laissais à coté de la bourse

Citation :: Pour payer pour l 'embauche de personnel

- Jason, vous allez me payer cela. Un immense gâteau à minima.

Et je sortis en riant.

Il se leva après sa cousine, lui présenta son bras.

Ou à maxima petit Renard, cela sera selon nostre gourmandises. Allons y mesdames

[Désolée. Si vous en trouvez, vous nous les envoyez, on prend avec plaisir...]

Ornice, qui était tout de même bien plus habituée à l'accueil que ce vieux Nestor tout prétentieux et tout moche (si, c'est ce que pensait Ornice, qui avait des gouts particuliers, en question de mâââles), s'en revint des latrines l'air satisfait. Se dirigeant vers le comptoir, elle vit une bourse posée là, Nestor qui faisait une drôle de tronche (bah, si, quand même, il aurait du se regarder plus souvent dans le miroir...), et des clientes qui s'en allaient. Enfin des clients, parce qu'il y avait un monsieur, avec.

Elle ne comprit pas. Tout se monde s'était-il déplacé pour régler une dette ? Mais elle avait fait les comptes ce matin, et rien ne l'avait marquée... Après un regard circulaire, elle interrogea du regard le frimeur (Nestor, faut suivre !), et n'osa pas héler les clients, parce que c'était mal-poli. Elle en rougit : gérer les situations dans l'urgence, elle ne goutait guère.

- Au plaisir de vous servir...

Elle aurait bien ajouté "une autre fois, peut être", mais son intuition lui sifflait que nan, valait mieux rien ajouter. Soi on attrapait sa perche, soi non.

Ayelle se tourna et répondit à la dame

- Au revoir madame. A bientôt surement.

Soit. Le départ était irréversible, irrévocable... Ornice, ne sachant pas ce qui s'était passé avant, salua poliment, satisfaite qu'on l'appelât "Ma Dame" (elle était loin d'être une Dame !) quoiqu'un peu étonnée de cette familiarité. Elle soupesa la bourse, et l'empocha. Vivement qu'ils reviennent pour commander !

» [Ay] Parce qu'il faut bien passer au pourpre cardinalice...
» [RP]Pour une première fois
» Les fantômes aiment la mode aussi
» [Réalisé]Parce que le Roy va être couronné
» ~ DECO : Parce que vous le valez plutôt bien. ~